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Jean-Baptiste
Autor: Jean-Baptiste
Jean-Baptiste est un ingénieur en environnement spécialisé dans les cannabinoïdes et leur utilisation, il évolue également dans le milieu du sport professionnel. Passionné par l’application des molécules issues du chanvre sur les humains et les animaux, il rédige de nombreux articles sur Hexagone Vert : études scientifiques, nouvelles applications du chanvre, CBD dans le sport, …
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Le CBD ses interactions et ses utilisations

Le CBD ses interactions et ses utilisations

Suite au nombre croissant de demandes, de vendeurs sans scrupules et surtout non renseignés, et face à la ruée vers le CBD, il est important de poser les limites du Cannabidiol, et surtout ses interactions médicamenteuses qui existent. Cet article sur le CBD ses interactions et ses utilisations, est une des bases de la bonne utilisation du Cannabidiol.

Cet article à été rédigé par un membre du groupe CBD FRANCE très actif et qualifié, sur les groupes d’utilisation des cannabinoïdes étrangers, et qualifié dans le domaine. C’est un recueil de l’ensemble des articles et études proposées sur le sujet, à titre informatif. L’ensemble des sources sont citées à la fin de l’article.

Nous nous permettons de préciser qu’il est important, pour toute utilisation de CBD, de se faire accompagner de son médecin, et de respecter des intervalles de 2 heures minimum entre tout apport. Nous déplorons le manque de communication de nombreux professionnels du domaine sur ce sujet.

Qu’est-ce le Cannabidiol (CBD)?

Le cannabidiol (CBD) est un composé chimique de la plante cannabis sativa, également connue sous le nom de marijuana. Plus de 144 composés chimiques, connus sous le nom de cannabinoïdes, ont été identifiés dans la plante cannabis sativa. Alors que le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) est le principal ingrédient actif, le cannabidiol (CBD) représente environ 40% des extraits de cannabis et a été étudié pour de nombreuses utilisations médicales.

Selon la Food and Drug Administration des États-Unis (FDA), parce que le cannabidiol a été étudié en tant que nouveau médicament, les produits contenant du cannabidiol ne sont pas définis comme des compléments alimentaires. Seul les USA sont concerné par cette classification. Les utilisateurs prennent du cannabidiol par voie orale pour l’anxiété, le trouble bipolaire, le trouble musculaire appelé dystonie, les convulsions, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, la schizophrénie…. Du cannabidiol est aussi inhalé pour aider à l’arrêt du tabac, (vapotage ou vaporisation).

Quelle est l’efficacité du CBD ?

La Base de données complète pour les médicaments naturels évalue l’efficacité sur la base de preuves scientifiques selon l’échelle suivante: Efficace, probablement efficace, éventuellement efficace, peut-être inefficace, probablement inefficace, inefficace et preuve insuffisante pour une évaluation. Les résultats de l’efficacité de CANNABIDIOL (CBD) selon les seules études validées et enregistrées auprès de la FDA sont les suivantes:

Principe d’action du CBD

Le cannabidiol a des effets antipsychotiques. La cause exacte de ces effets n’est pas claire. Cependant, le cannabidiol semble empêcher la dégradation d’un composé chimique dans le cerveau qui affecte la douleur, l’humeur et la fonction mentale. Prévenir la dégradation de ce composé chimique et augmenter ses niveaux dans le sang semble réduire les symptômes psychotiques associés à des conditions telles que la schizophrénie. Le cannabidiol pourrait également bloquer certains des effets psychoactifs du delta-9-tétrahydrocannabinol (THC). En outre, le cannabidiol semble réduire la douleur et l’anxiété.

Le CBD ses interactions et ses utilisations

Y a-t-il des problèmes de tolérance avec le Cannabidiol ?

Le cannabidiol est POSSIBLEMENT SÛR lorsqu’il est pris par voie orale ou vaporisé sous la langue de façon appropriée chez les adultes. Des doses de cannabidiol allant jusqu’à 300 mg par jour ont été prises par voie orale en toute sécurité jusqu’à 6 mois. Des doses plus élevées de 1200-1500 mg par jour ont été prises par voie orale en toute sécurité jusqu’à 4 semaines. Des pulvérisations de cannabidiol qui sont appliquées sous la langue ont été utilisées à des doses de 2,5 mg pendant 2 semaines.

Certains effets secondaires rapportés de cannabidiol incluent la bouche sèche, l’hypotension, l’étourdissement et la somnolence. Précautions spécialesGrossesse et allaitement: Il n’y a pas suffisamment d’informations fiables sur la sécurité de la prise de cannabidiol si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. Par prudence évitez son utilisation.

Maladie de Parkinson: Certaines recherches préliminaires suggèrent que la prise de fortes doses de cannabidiol pourrait aggraver les mouvements musculaires et les tremblements chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Existe-t-il des interactions médicamenteuses via l’utilisation du CBD ?

Oui mais de façon modéré et toujours à dose dépendante, pour des associations ci-après : Médicaments modifiés par le foie (substrats du cytochrome P450 1A1 – CYP1A1-)Certains médicaments sont modifiés et dégradés par le foie.

Le cannabidiol pourrait diminuer la rapidité avec laquelle le foie décompose certains médicaments. En théorie, l’utilisation du cannabidiol et de certains médicaments décomposés par le foie pourrait potentialiser les effets et les effets secondaires de certains médicaments. Si vous prenez des médicaments qui sont dégradés par le foie, parlez en à votre médecin avant toute utilisation de CBD. Une diminution de la posologie de votre traitement pourrait alors être nécessaire.

Ci-après une liste non exhaustive de certains médicaments courants qui sont dégradés par le foie et qui pourraient avoir une interaction avec une prise de CBD en quantité importante : Cancer protaste : le flutamide (Eulexin®)Cancer colon/collorectaux : l’oxaliplatine (Eloxatin® )Cancer bronchique non à petites cellules : l’erlotinib (Tarceva®)VIH : le nelfinavir (Viracept®)Anti-rejet : cyclosporine (Neoral®, Sandimmun®)Antibiotique : clarithromycine (Zoclar®), erythromycin (Egery®)Antipsychotique: l’amitriptyline (Elavil® , Laroxyl® ..), l’halopéridol (Haldol® , Vesadol®), risperidone (Risperdal®), venlafaxine (Effexor®)Anxiolytique : le diazépam (Valium®), alprazolam (Xanax®)Antidépresseur : l’amitriptyline (Elavil®), paroxetine (Dorexat®)Schizophrénie :  la clozapine (Leponex®, clozapine®)Antiémétique : l’ondansétron (Zofran®),Hypertension arterielle : le losartan (Cozaar®), le propranolol (Hemangiol®, Adrexan® …), le vérapamil (Isoptine®, Verapamil®), metoprolol (Lopressor®), amlodipine (Amlor®), nifedipine (Adalat®)Cardiopathie : la warfarine (Coumadin®).Tachycardie : le flecainide (Flecain®)Anti-cholestérol : lovastatin®Diabète type 2 : le glipizide (Glucotrol®)Anesthésique : la kétamine (Ketamine®)Corticoïde : la dexaméthasone (Celestene®)Sédatif : le chlorméthiazole (Heminevrin®),Antalgique : le tramadol (Contramal®, Topalgic®, Zulmagic®)Anesthésique : le méthoxyflurane (Penthrox®), l’halothane (Fluothane®)Antiépileptique : l’acide valproïque (Depakine®), le phénobarbital (Gardenal®)Anti-inflammatoires non stéroïdiens : diclofénac (Cataflam®, Voltaren®), l’ibuprofène (Advil®, Brufen®), le méloxicam (Mobic®) et le piroxicam (Feldene®); le célécoxib (Celebrex®)Anti-fongique : ketoconazole (Ketoderm®), itraconazole (Sporanox®)Antihistaminique : fexofenadine (Telfast®)Traitement hormonale : la progestérone (Menaelle®, Utrogestan®), la testostérone (Avodart®, Nebido®), la progesterone (Estima®, Progestan®)Relaxants musculaires : La chlorzoxazone (Lorzone® , Parafon® …)Bronchodilatateur/BPCO : le théophylline (Dilatrane® , Xanthium® …).Alcoolodépendance : le disulfirame (Esperal®)Reflux gastrite: l’oméprazole (Mopral®, Zoltum®), le lansoprazole (Lanzor®, Ogast®), le pantoprazole (Eupantol®, Inipomp®).

Médicaments sédatifs (dépresseurs du SNC) Le cannabidiol peut potentialiser de la somnolence et de la léthargie en association avec des médicaments sédatifs. Certains médicaments sédatifs comprennent les benzodiazépines, le pentobarbital (Nembutal®), le phénobarbital (Gardenal®), le sécobarbital (Seconal®), le thiopental (Pentothal®), le fentanyl (Duragesic®, Instanyl®), la morphine, le propofol (Diprivan®) et d’autres…

Quelles sont les interactions du Cannabidiol avec des plantes naturelles et les compléments alimentaires ?

En association avec certaines herbes et compléments alimentaires aux propriétés sédatives, le Cannabidiol peut causer de la somnolence ou de la léthargie. Certaines de ces plantes et suppléments sont recensés ci-après : L’acore, le pavot de Californie, l’herbe à chat, le houblon, le cornouiller de Jamaïque, le kava, le L-tryptophane, la mélatonine, la sauge, le millepertuis, le sassafras, le scutellaire... Y a-t-il des interactions avec les aliments? Il n’y a pas d’interactions connues avec les aliments.

Preuve insuffisante pour une évaluation pour :

Trouble bipolaire. Les premiers rapports suggèrent que la prise quotidienne de cannabidiol n’améliore pas les épisodes maniaques chez les personnes atteintes de troubles bipolaires.

Un trouble musculaire appelé dystonie. Les premières recherches suggèrent que prendre du cannabidiol tous les jours pendant 6 semaines pourrait améliorer la dystonie de 20% à 50% chez certaines personnes. Une recherche de meilleure qualité est nécessaire pour confirmer cela.

Épilepsie. Certaines recherches préliminaires suggèrent que prendre du cannabidiol tous les jours jusqu’à 18 semaines pourrait réduire les crises chez certaines personnes. Cependant, d’autres études montrent que la prise quotidienne de cannabidiol pendant 6 mois ne réduit pas les crises chez les personnes atteintes d’épilepsie. Les raisons des données contradictoires ne sont pas claires. Peut-être que la taille de l’échantillon était trop petite.

La maladie de Huntington. Les premières recherches montrent que la prise quotidienne de cannabidiol n’améliore pas les symptômes de la maladie de Huntington.

Insomnie. Les premières recherches suggèrent que la prise de 160 mg de cannabidiol avant le coucher améliore le temps de sommeil chez les personnes souffrant d’insomnie. Cependant, des doses plus faibles n’ont pas cet effet. Le Cannabidiol ne semble pas non plus aider les gens à s’endormir et pourrait réduire la capacité de se rappeler des rêves.

Sclérose en plaques (SEP). Il existe des preuves contradictoires sur l’efficacité du cannabidiol pour les symptômes de la sclérose en plaques. Certaines recherches préliminaires suggèrent que la vaporisation de cannabidiol sous la langue pourrait améliorer la douleur et la raideur musculaire chez les personnes atteintes de SEP. Cependant, il ne semble pas améliorer les spasmes musculaires, la fatigue, le contrôle de la vessie, la capacité de se déplacer, le bien-être et la qualité de vie.

La maladie de Parkinson. Certaines recherches préliminaires montrent que la prise quotidienne de cannabidiol pendant 4 semaines améliore les symptômes psychotiques chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de la psychose.

Schizophrénie. La recherche sur l’utilisation du cannabidiol pour les symptômes psychotiques chez les personnes atteintes de schizophrénie est contradictoire. Certaines recherches initiales suggèrent que la prise de cannabidiol quatre fois par jour pendant 4 semaines améliore les symptômes psychotiques et pourrait être aussi efficace que l’antipsychotique médicamenteux amisulpride (Solian). Cependant, d’autres recherches précoces suggèrent que la prise de cannabidiol pendant 14 jours n’est pas bénéfique. Les résultats contradictoires peuvent être liés à la dose de cannabidiol utilisée et à la durée du traitement.

L’arrêt du tabac. Les premières recherches suggèrent que l’inhalation de cannabidiol avec un inhalateur pendant une semaine pourrait réduire le nombre de cigarettes fumées d’environ 40% par rapport aux valeurs initiales.

Trouble d’anxiété sociale. Certaines recherches antérieures montrent que la prise de 300 mg de cannabidiol par jour n’améliore pas l’anxiété chez les personnes souffrant de trouble d’anxiété sociale. Cependant, d’autres recherches précoces suggèrent que prendre une dose plus élevée (400-600 mg) peut améliorer l’anxiété associée à la parole en public ou au test d’imagerie médicale chez les personnes souffrant de dépression saisonnière.

Plus de preuves seront nécessaires pour évaluer l’efficacité du cannabidiol pour toutes ces utilisations. Le nombre d’étude scientifiquement acceptable disponible sur l’humain est limitée. Cependant de nombreuses expérimentations (précliniques) et témoignages démontrent d’une efficacité certaine, mais qui pour l’instant ne peuvent être validées scientifiquement. 

Références : https://medlineplus.gov/druginfo/natural/methodology.html

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Article traduit et rédigé par Xav de CBD FRANCE : reproduction et diffusion interdite sans permission    

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