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Jean-Baptiste
Autor: Jean-Baptiste
Jean-Baptiste est un ingénieur en environnement spécialisé dans les cannabinoïdes et leur utilisation, il évolue également dans le milieu du sport professionnel. Passionné par l’application des molécules issues du chanvre sur les humains et les animaux, il rédige de nombreux articles sur Hexagone Vert : études scientifiques, nouvelles applications du chanvre, CBD dans le sport, …
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Le CBG (Cannabigérol) : d’autres études sur son action Après vous avoir présenté le CBG dans un premier article ( https://www.hexagonevert.fr/le-cbg-cannabigerol/ ) et ses propriétés anti-inflammatoires et neuro-protectrices dans un second ( https://www.hexagonevert.fr/cbg-proprietes-anti-inflammatoires-neuroprotectrices/ ), nous vous proposons ici plusieurs études sur les actions du CBG :

Le CBG (Cannabigérol) : d’autres études sur son action

Actions du CBG

Après vous avoir présenté le CBG dans un premier article, nous vous proposons ici plusieurs études sur les actions du CBG :

Cancer du colon

Dans cette étude publiée en Décembre 2014 sur le journal Carcinogenesis, une équipe de scientifique dirigée par le Professeur Borelli, s’est penché sur l’action du CBG sur le cancer du côlon. Ils ont évalué si le CBG protégeait contre la tumorigenèse du côlon. En utilisant des cellules de cancer colorectal, l’équipe de chercheurs a essayé d’évaluer la croissance cellulaire. D’après les résultats obtenus, le CBG a favorisé l’apoptose, stimulé la production d’espèces réactives de l’oxygène, régulé positivement la protéine homologue de l’amplificateur, et réduit la croissance cellulaire dans les cellules cancéreuses. Ils concluent :
Le CBG entrave la progression du cancer du côlon in vivo et inhibe sélectivement la croissance des cellules cancéreuses, un effet partagé par d’autres antagonistes du récepteur transitoire M8. Le CBG devrait être considéré comme une traduction dans la prévention et la guérison du cancer du côlon.

Glaucome

Un article publié en 2008 par Nadolska K, un professeur polonais étudiant particulièrement le rôle du système endo-cannabinoide dans notre corps, souligne les possibilités d’action du CBG sur le glaucome :

Le CBG (Cannabigérol) : d’autres études sur son action

“Les récepteurs endocannabinoïdes prédominent dans les structures oculaires, et il est intéressant de noter que le CBG est particulièrement efficace dans le traitement du glaucome, car il réduit la pression intraoculaire. C’est un vasodilatateur puissant et a des effets neuroprotecteurs pour démarrer. Au cours de plusieurs décennies, de nombreuses recherches scientifiques ont démontré que, quelle que soit la voie d’administration, les cannabinoïdes sont capables de diminuer la pression intraoculaire. Qui plus est, ces composés sont caractérisés par des propriétés de neuroprotection et de vasodilatation, qui justifient en outre son utilité thérapeutique dans le traitement du glaucome. Jusqu’à présent, il n’a pas été décrit en détail quel mécanisme est utilisé pour abaisser la pression intraoculaire par les cannabinoïdes. Néanmoins, la présence de récepteurs endocannabinoïdes dans les structures de l’œil responsables de la formation et de l’écoulement de l’humeur aqueuse est une explication de l’efficacité de ces composés, lorsqu’ils sont administrés sous forme topique. Ces jours-ci, avec l’aide de la technologie pharmacologique moderne, sont disponibles des possibilités significativement plus grandes d’améliorer la biodisponibilité des cannabinoïdes administrés à l’œil que dans le passé, ainsi que la limitation de ses effets secondaires indésirables.”

Maladie inflammatoire de l’intestin

Dans des expériences sur des animaux impliquant des souris, le CBG a été mis en valeur pour être efficace dans la diminution de l’inflammation caractéristique de la maladie intestinale inflammatoire. La maladie inflammatoire de l’intestin (MII) est une maladie incurable qui affecte des millions de personnes dans les pays industrialisés. Des preuves anecdotiques et scientifiques suggèrent que l’utilisation de cannabis peut avoir un impact positif chez les patients atteints de MIC.

Le CBG (Cannabigérol) : d’autres études sur son action

En Mai 2013, des scientifiques ont étudié l’effet du cannabigérol (CBG), un cannabinoïde dérivé du cannabis non psychotrope, dans un modèle murin de la colite : La colite a été induite chez la souris par l’administration intracolique de l’acide dinitrobenzène sulfonique. L’inflammation a été évaluée en évaluant les marqueurs / paramètres inflammatoires (rapport poids du côlon / longueur du côlon et activité myéloperoxydase), par analyse histologique et immunohistochimie. Pour conclure, les chercheurs affirment que le CBG a atténué la colite murine, réduit la production d’oxyde nitrique dans les macrophages (effet modulé par le récepteur CB2) et réduit la formation d’espèces réactives de l’oxygène dans les cellules épithéliales intestinales. Le CBG pourrait donc être considéré pour l’expérimentation clinique chez les patients atteints de MICI.

Contraction musculaires

Dans une étude qui a examiné les effets de cinq cannabinoïdes différents sur les contractions de la vessie, le CBG a été le plus efficace pour inhiber les contractions musculaires, il pourrait donc être un outil futur dans la prévention des troubles de la dysfonction vésicale. Publiée en Juin 2015 par l’équipe du Professeur Pagano, qui conclue sur les résultats suivants : Le CBG (Cannabigérol) : d’autres études sur son action « Il y a des rapports anecdotiques que certaines préparations de cannabis peuvent être utiles pour les dysfonctionnements de la vessie. Ici, nous avons étudié l’effet d’un certain nombre de phytocannabinoïdes non psychotropes, à savoir cannabidiol (CBD), cannabigérol (CBG), cannabidivarine (CBDV), Δ9-tétrahydrocannabivarine (THCV) et cannabichromène (CBC) sur la contraction de la vessie de souris in vitro. CBG, THCV, CBD et CBDV, mais pas CBC, à une concentration allant de 10 (-8) M à 10 (-4) M, diminuait (avec une puissance similaire), les contractions induites par l’acétylcholine sans modifier de façon significative les contractions induites par l’électricité stimulation. Le classement par ordre d’efficacité était CBG = THCV> CBD> CBDV. Des études approfondies sur CBG ont montré que l’effet de ce phytocannabinoïde sur les contractions induites par l’acétylcholine n’était pas affecté par les antagonistes des récepteurs CB1 ou CB2. De plus, le CBG a également réduit les contractions induites par l’acétylcholine dans la vessie humaine. »

Réponse immunitaire

Enfin, dans une dernière étude très complexe publiée en Avril 2014, et leadé par Fransisco J Carillo, il semblerait qu’un dérivé de cannabigerol supprime les réponses immunitaires et protège les souris contre l’encéphalomyélite auto-immune expérimentale. En utilisant un dérivé de CBG appellé VCE-003, les chercheurs indiquent que le CBG est un composé immunosuppresseur ciblant particulièrement les récepteurs PPARy et CB2. Au fur et a mesure de l’étude, ils ont pu observer une réduction des infltrats, et une diminution de l’activation micrgliale, de la préservation de la structure des feuilles de myéline et des dommages axonaus réduits. Pour faire simple, les chercheurs ont permis de mettre en valeur l’action du CBG sur les réponses immunitaires, permettant de protéger la réponse du corps envers ce type d’attaque. Pour finir, ils concluent que :
à la concentration testée, VCE-003 ne montre pas de cytotoxicité dans les cellules primaires et représente un agent thérapeutique potentiel pour le traitement de maladies humaines avec des composants à la fois inflammatoires et auto-immuns.
Articles réalisé par l’équipe d’Hexagone Vert

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