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Le dosage précis du traitement au cannabis reste un défi majeur, ce qui entraîne la réticence des médecins à prescrire du cannabis médical. Une étude israélienne réalisée sur des patients à permis de déterminer des doses précises de THC à inhaler pour réduire la douleur.
Le but de la mise en place de cette étude humaine était de tester l’effet analgésique et les effets sur la sécurité d’un dispositif médical innovant qui permet l’administration de doses thérapeutiques inhalées de Δ9 -Tetrahydrocannabinol (THC) chez des patients souffrant de douleur chronique. Réalisée par des scientifiques israéliens, elle est disponible en cliquant sur ce lien.
Dans cet essai contrôlé par placebo, 27 patients souffrant de douleur chronique ont reçu une seule inhalation de Δ9 -THC:
Les concentrations plasmatiques de Δ9 -THC ont été mesurées au départ et jusqu’à 150 minutes après l’inhalation. L’intensité de la douleur et les paramètres de sécurité ont été enregistrés sur une échelle visuelle à des moments prédéfinis. Les performances cognitives ont été évaluées à l’aide des sous-tests sélectifs de la Cambridge Neuropsychological Test Automated Battery.
« Après inhalation de 0,5 mg ou 1 mg, la Cmax ± écart-type du plasma Δ9 -THC était de 14,3 ± 7,7 et 33,8 ± 25,7 ng / ml. Les Tmax ± SD étaient de 3,7 ± 1,4 et 4,4 ± 2,1 min, et l’ASC0 → infini ± SD étaient de 300 ± 144 et 769 ± 331 ng * min / ml, respectivement.”
En clair, les deux doses de THC, mais pas le placebo, ont démontré une réduction significative de l’intensité de la douleur par rapport à la ligne de base et sont restées stables pendant 150 minutes.
La dose de 1 mg a montré une diminution significative de la douleur par rapport au placebo. Les événements indésirables étaient pour la plupart légers et disparus spontanément. Il n’y avait aucune preuve de déficiences constantes des performances cognitives.
Cet essai de faisabilité a démontré qu’un inhalateur de cannabis dosé délivrait des doses précises et faibles de THC, produisait un effet analgésique dose-dépendant et sûr chez les patients souffrant de douleur neuropathique / syndrome de douleur complexe-régional (SDRC). Ainsi, il permet l’individualisation des régimes de cannabis médical qui peuvent être évalués pharmacocinétique et pharmacodynamiquement par des modèles pharmaceutiques acceptés.
Extraits de l’étude :
Article rédigé par Hexagone Vert
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